Logiciels en version limitée
♦ La plupart des logiciels livrés avec les scanners sont en version limitée (souvent baptisée “lite” ou “classic”). Ces versions limitées ne le sont pas dans le temps mais par le nombre de leurs fonctions. Ainsi, l’excellent logiciel d’OCR OmniPage, de Caere, existe en deux versions. Différence essentielle, la seconde peut augmenter sa base de données pour s’adapter aux spécificités d’une police ou bien d’une machine à écrire.
♦ Dans le domaine du traitement de l’image, et plus précisément de la retouche d’images, si ImagePals est une version complète, ses possibilités restent en deçà de celles des ténors du marché comme Photoshop d’Adobe . C’est au niveau de la collection de filtres applicables et des fonctions de correction automatique de l’image, ainsi que de la gestion du traitement des fichiers par lots que les différences éclatent.
♦ Décernons une mention à Relisys, dont le scanner est accompagné par Picture Publisher 7.0 en version complète et optimisée MMX. Dans le domaine de la gestion électronique de documents, ou Ged, deux segments subsistent. D’un côté, on trouve les logiciels professionnels Docman d’Epilog ou Archiv’Pack de Creativ System, etc… qui sont puissants et onéreux, de l’autre, les programmes semi professionnels du type d’Archivist Pro, livré avec le scanner de Relisys, qui sont fournis avec des logiciels d’initiation. Mais compte tenu de leurs prix publics, les versions limitées restent de bonnes affaires. De plus, elles incluent en général une offre de mise à jour permettant d’obtenir la version complète ou professionnelle à un prix intéressant.
♦ Toujours en ce qui concerne la lecture optique, deux autres points peuvent se révéler discriminants. Certains modèles acceptent en option un chargeur feuille à feuille (ADFAutomatic Document Feeder), très pratique dans les cas de numérisation de documents comprenant plusieurs pages, ou un module de gestion des transparents (TO Transparent Option). Ensuite, quelques uns des scanners testés (Trust, Avision, Plustek, Relisys) présentent une surface optique limitée au seul format A4 (21 x 29,7 cm), ce qui peut poser des problèmes si vous avez besoin de numériser des documents en provenance des États-Unis, par exemple, où notre système métrique n’a toujours pas cours et où les documents administratifs et commerciaux sont au format Letter, soit 21,6 x 27,9 cm, et les documents légaux au format Légal, soit 21,6 x 31,6 cm. Les scanners destinés au port parallèle approchent la vitesse des modèles SCSI.
♦ Le pilotage par logiciel des périphériques de numérisation n’a jamais été aussi convivial. Grâce à la norme Twain (acronyme de l’humoristique Technology Without An Important Name, ou technologie sans nom important), soutenue notamment par Microsoft depuis Windows 3.1, les scanners de la génération actuelle s’installent le plus souvent sans douleur et proposent la même interface pour les commandes et les réglages, quels que soient les logiciels que vous utilisez. La seule petite difficulté qui puisse subsister concerne l’ajout d’une carte d’extension au PC, opération qui, si elle n’a rien de difficile en soi, peut rebuter le commun des mortels. Là encore, les temps changent. Le marché des scanners à plat compte de plus en plus de modèles qui se connectent directement sur le port parallèle pour prendre place entre l’ordinateur et l’imprimante : plus aucun démontage ou tour de vis n’est requis.
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